Dans le sport, la COVID-19 a entraîné d’énormes pertes de revenus et des coupes sombres dans les programmes. Chaque personne impliquée dans le sport, des gestionnaires aux athlètes en passant par les entraîneurs et entraîneures, à tous les niveaux du sport, a ressenti ces changements. Mais l’impact de ces changements n’a probablement pas été ressenti de la même manière par tout le monde. Si l’on examine les statistiques sur la participation au sport avant l’épidémie de COVID-19, on constate que les filles sont moins nombreuses que les garçons à pratiquer un sport et qu’elles se heurtent à des obstacles particuliers.

Le rapport intitulé Impact de la pandémie sur les filles dans le sport, qui a recueilli des données auprès de plus de 5000 familles canadiennes, montre qu’une fille sur quatre n’est pas déterminée à reprendre le sport. Si nous n’agissons pas dès maintenant pour contrer cette tendance, nous risquons de nous retrouver avec plus de 350 000 filles sur la touche dans le monde de l’après COVID-19.

Le succès du sport au Canada dépendra de l’engagement et de la contribution des filles; il est donc temps de repenser la façon dont nous pouvons reconstruire le sport avec et pour elles. Alors que le sport s’apprête à revenir, nous avons l’occasion de changer l’esprit des filles pour qu’elles s’engagent à revenir. Nous devons prêter attention à ce que veulent les filles. Nous devons concevoir des programmes en plaçant leurs besoins au centre. Il est temps d’agir.

Ce projet a été rendu possible grâce au financement du gouvernement du Canada. Il est produit en partenariat avec E-Alliance et la Fondation Bon départ de Canadian Tire.

Lisez le rapport pour en savoir plus.

Ressources connexes

• Apprenez à créer des environnements sûrs et respectueux pour que les filles puissent participer à des activités sportives et physiques grâce au module en ligne Gardons les filles en sport, destiné aux entraîneurs et entraîneures et aux responsables d’activités.
• Elle est à sa place offre des recommandations pratiques pour créer un lien social et mieux engager les filles dans les étapes Apprendre à s’entraîner et S’entraîner à s’entraîner du cadre de développement à long terme de l’athlète dans le sport et l’activité physique (DLTA).
• Engagement actif des filles et des femmes : Se pencher sur les facteurs psychosociaux est un complément aux documents de base du mouvement Au Canada, le sport c’est pour la vie. Cette ressource a pour objet de hausser le niveau de sensibilisation aux expériences des femmes et des filles, et de fournir des recommandations concernant les facteurs psychosociaux qui influencent le développement, le leadership et la participation à vie des athlètes féminines aux activités sportives et physiques.
• État du sport Bon départ

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Bien que d’autres recherches soient nécessaires sur l’expérience des Noirs, des Autochtones et des personnes de couleur (NAPC) dans le sport, nous savons qu’elles vivent le sport de manière unique. Si nous ne le reconnaissons pas, nous risquons d’ériger davantage de barrières à l’équité.

Séminaire en ligne

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Le signal de ralliement, préparé en association avec les œuvres caritatives Bon départ de Canadian Tire à partir de recherches réalisées par IMI International, examine les tendances actuelles dans la participation sportive au Canada, en particulier chez les filles âgées de 6 à 18 ans. 

Le signal de ralliement démontre, de façon générale, qu’au Canada, les filles sont beaucoup moins nombreuses que les garçons à faire du sport. Parmi les filles qui font du sport, 1 sur 3 abandonne le sport à la fin de l’adolescence, ce qui constitue un haut niveau d’abandon, alors que le taux d’abandon à l’adolescence (16-18 ans) n’est que de 1 sur 10 chez les garçons. La participation sportive des filles diminue de façon constante de l’enfance à l’adolescence, et 62 % des filles ne pratiquent aucun sport. 

L’étude vise à informer, à éduquer et à susciter l’action à l’échelle canadienne et à provoquer le changement pour que les filles continuent de pratiquer un sport. Nous vous invitons à vous rallier à nous afin que nous puissions faire naître les changements et l’essor dont nous avons besoin pour réaliser l’équité des genres. Unissons nos voix pour demander que le sport soit inclusif et reflète nos valeurs.

C’est le temps de se mobiliser!

La capacité du sport à renforcer l’autonomie des filles est indéniable. Le sport les aide à repousser les limites, à nouer des liens et à acquérir de la confiance. Le sport constitue un important tremplin pour la prochaine génération de dirigeantes.

Regardez certains des plus grands sportifs du Canada pour discuter de la participation des filles canadiennes aux activités sportives. La discussion se déroulera en anglais.

Présenté en partenariat avec les œuvres caritatives Bon départ de Canadian Tire et Homestand Sports.

Ressources associées

• Apprenez à créer des environnements sécuritaires et respectueux favorisant la participation des filles aux activités physiques et au sport dans le module en ligne Gardons les filles en sport, destiné aux entraîneurs et aux animateurs.
• Elle est à sa place propose des recommandations pratiques qui visent à créer des liens sociaux et à mobiliser plus efficacement les filles qui sont aux stades Apprendre à s’entraîner et S’entraîner à s’entraîner du Modèle de développement à long terme (MDLT) par le sport et l’activité physique. 
• Femmes et sport au Canada publie chaque année un « instantané » de la diversité des genres chez les leaders de sport qui fait état de la représentation des genres au sein des conseils d’administration et chez les hauts gestionnaires du sport. Cet instantané est préparé à partir d’une enquête menée par les organismes nationaux de sport (ONS) et les organismes multisports.
• Nous nous sommes associées aux Producteurs laitiers du Canada dans le cadre de la campagne Nourrir la passion du sport féminin et nous avons publié Le sport feminin: nourrir toute une vie de participation, le précurseur de ce rapport, en mars 2016.

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Conformément à son mandat, qui consiste à accroître la participation des femmes et des filles au sport et à l’activité physique, Femmes et sport au Canada a préparé un énoncé de position au sujet de l’homophobie dans le sport. L’homophobie – qui peut être définie comme la crainte et la haine des homosexuelles et des homosexuels – est souvent un obstacle à la pratique du sport et ce, pour tous les groupes d’individus : femmes et hommes, jeunes et personnes âgées, femmes et hommes homosexuels et hétérosexuels. Notamment, beaucoup de filles et de femmes ne veulent pas pratique un sport parce qu’elles craignent d’être perçues comme des lesbiennes.

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Au cours des quarante dernières années, Femmes et sport au Canada a toujours défendu le développement d’un système sportif équitable et inclusif qui permet aux femmes et aux filles de se réaliser. Nous croyons que l’inclusion des femmes et des filles passe aussi par l’inclusion des femmes et des filles transgenres. Cette position est ancrée dans la législation canadienne relative aux droits de la personne et dans nos principes fondateurs d’inclusion. Elle est par ailleurs éclairée par le réexamen des dernières recherches sur la question et par un dialogue continu avec différents intervenants. Nous avons exprimé ce point de vue dans notre énoncé de position sur l’inclusion des participants transgenres dans le sport, que vous pourrez trouver à cette page, et plus récemment dans notre déclaration sur la décision prise par World Rugby, que vous pourrez trouver ici.

Nous avons encore beaucoup à apprendre sur les meilleures façons de créer des environnements véritablement inclusifs où les personnes de tous genres pourront réaliser leur plein potentiel par le sport. Nous continuerons à fonder nos décisions sur les recherches et à engager un dialogue respectueux avec les intervenants concernés, en reconnaissant les droits fondamentaux des participants transgenres dans le sport et en mettant de l’avant des solutions pour favoriser l’inclusion. Nous nous réjouissons de l’occasion de poursuivre ces discussions sur le système sportif en 2021, en collaboration avec le Centre canadien pour l’éthique dans le sport.

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Ce rapport est une des ressources les plus exhaustives et importantes pour toute personne qui cherche à comprendre la situation des femmes et des filles au sein du système sportif canadien.

Voici quelques défis mis en évidence dans ce rapport :

• Réduction plus marquée du taux de participation chez les filles que chez les garçons à l’adolescence
• Coût élevé de participation et rareté des occasions financières perçues de faire carrière comme athlète féminine
• Absence de modèles marquants et de couverture médiatique de qualité
• Besoin d’entraîneurs et d’entraîneures pour appuyer les expériences sportives positives pour les filles

Nous vous présentons les faits dont vous avez besoin pour comprendre les enjeux, et nous vous montrons ensuite comment faire une différence.

Tout le monde peut faire sa part, que ce soit en apportant des changements personnels, au système ou au sein de la communauté, pour améliorer le paysage sportif canadien pour les filles et les femmes.

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La réalisation de l’équilibre hommes-femmes chez les leaders de sport pourrait contribuer à atténuer les risques critiques auxquels font face les organismes de sport d’aujourd’hui, que ce soit au niveau de la sécurité dans les sports, de la durabilité financière ou de la gouvernance efficace.

Des données sont nécessaires afin de suivre les progrès et rendre le système plus responsable, et ainsi atteindre cet équilibre hommes-femmes.

Femmes et sport au Canada publie chaque année un « instantané » de la diversité des genres chez les leaders de sport qui fait état de la représentation des genres au sein des conseils d’administration et chez les hauts gestionnaires du sport. Cet instantané est préparé à partir d’une enquête menée par les organismes nationaux de sport (ONS) et les organismes multisports.

Notre objectif? Passer en revue et analyser les progrès accomplis par le système sportif canadien pour faire avancer le dossier de l’égalité des genres, amorcer une conversation et inciter à l’action.

Instantané du moment

2020-2021

Au cours d’une année où la COVID-19 a malheureusement déclenché une « récession des femmes » qui a menacé de faire reculer les progrès économiques des femmes, il est encourageant de voir que les principaux rôles de direction dans le sport occupés par des femmes sont restés stables par rapport à l’année précédente ou ont légèrement augmenté. Cependant, bien que les progrès soient encourageants, au rythme actuel, le sport national n’atteindra pas la parité des genres dans les conseils d’administration avant 2037, soit 12 ans après l’objectif fixé par le gouvernement du Canada de 2024. Une action intentionnelle et soutenue est nécessaire.

Anciens instantanés :

2019-2020

Le présent rapport résume la composition des organes de décision des organismes nationaux de sport (ONS), des organismes de services multisports (OSM) et, pour la première fois cette année, des Instituts canadiens du sport (ICS).  La bonne nouvelle est que le domaine sportif au Canada fait de plus en plus place à la participation des femmes. Il reste cependant encore beaucoup de travail à faire. Entamons le dialogue et favorisons l’action.

2018-2019

L’instantané de 2018-2019 manifeste une tendance prometteuse, à savoir une augmentation de 2 p. 100 du nombre de femmes membres de conseils d’administration par rapport à 2018. En janvier 2019, les organismes de sport ont communiqué une intention phénoménale à s’engager formellement à réaliser l’égalité des genres dans leurs documents de gouvernance.  Cependant, 47 p. 100 ont indiqué avoir documenté un engagement existant du conseil d’administration et 17 p. 100 seulement ont fait état d’un engagement semblable chez les membres de la haute direction.

2017-18

Notre tout premier instantané a démontré que, malgré les progrès accomplis, les femmes sont encore sous-représentées chez les gestionnaires du sport. En janvier 2018, 45 p. 100 des organismes de sport comptaient moins de 30 p. 100 de femmes au sein de leur conseil d’administration. Ce seuil de 30 p. 100 représente la masse critique assurant que différentes voix sont bien entendues.

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